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Le travail isolé : une protection disparate

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La protection d’un agent de sécurité isolé : des obligations face au danger

Lors de ses rondes quotidiennes, parfois durant la nuit, l’agent de sécurité qui patrouille seul peut se retrouver en situation de danger : un incident, une agression ou un accident peuvent survenir à tout moment. A cet égard, le code du travail prévoit que le travailleur isolé « doit pouvoir signaler toute situation de détresse et être secouru dans les meilleurs délais ». (Article R4543-19)

Le déploiement d’un système de Protection de Travailleur Isolé (PTI) vient répondre à cette réglementation.  Il permet à un agent de sécurité seul d’alerter ses responsables ou de demander des renforts en cas de difficultés.

Pour répondre à cette priorité, la suite développée par Trackforce utilisée par le Groupe SGP est une aide précieuse pour la sécurité de nos agents. Un capteur est intégré dans les appareils et détecte plusieurs signes pouvant être synonymes d’accident : perte de verticalité, absence de mouvement… Lorsqu’un signal est décelé, une procédure est enclenchée afin de porter secours et de garantir la sécurité de la personne concernée. C’est d’ailleurs un cache-cache grandeur nature pour tester la précision des outils Trackforce que nous avons proposé à l’un de nos clients ! Notre complice caché dans les locaux est resté introuvable par les participants sur site, quand notre référent qualité a mis seulement quelques secondes pour le retrouver grâce à Trackforce. Une belle prouesse technologique.

 

De la difficulté à repérer le travail isolé en entreprise ….

Si les situations de travail isolé du métier d’agent de sécurité et les risques potentiels encourus sont aujourd’hui bien assimilés par l’employeur, et conduisent à des mesures adaptées, cette attention particulière n’est pas toujours présente dans les autres corps de métiers concernés. Les situations de travail isolé, habituelles ou exceptionnelles, sont encore insuffisamment identifiées dans les entreprises. L’obligation d’évaluer les risques qui incombe aux chefs d’entreprise (article L. 4121-1 du Code du travail), doit pourtant permettre de repérer ces situations afin d’anticiper leurs conséquences sur les salariés concernés.

Au regard du code du travail, on considère qu’un travailleur est « isolé » lorsqu’il réalise seul une tâche dans un environnement de travail où il ne peut être directement vu ou entendu par d’autres personnes, durant une partie ou la globalité de son activité. La notion de temps, parfois subjective, constitue un élément important dans la définition du travail isolé et des risques qui lui sont associés.

Les exemples de situations de travail isolé sont de fait, multiples et se retrouvent dans nombre de métiers tels que :

  • Le personnel de magasin à l’ouverture ou à la fermeture du point de vente
  • Le chauffeur livreur qui transporte des produits onéreux
  • L’agent de nettoyage dans des bureaux après le départ des autres salariés

Il incombe à l’employeur de prendre en considération ces situations et d’y remédier.

 

… à une démarche de prévention encore insuffisante

En cas d’accident, l’isolement, qu’il soit physique ou psychique, est un facteur d’aggravation des dommages encore aujourd’hui trop sous-estimé en termes de prévention.

Pour que la prévention soit efficace, l’INRS préconise :

  • des mesures organisationnelles (diminuer le nombre et la durée des interventions isolées, ne pas laisser un salarié seul à un poste dangereux, améliorer la formation ou l’information du personnel concerné…),
  • des mesures portant sur l’environnement direct, le poste de travail et l’équipement (à définir en fonction des situations de travail),
  • et des actions relatives au déclenchement et à la gestion des secours.

Pour autant, ces mesures ne doivent en aucun cas se limiter aux simples dispositifs d’alarme pour travailleur isolé (solutions techniques de type DATI).  En effet, le recours à ces solutions techniques ne doit pas laisser penser que les obligations des employeurs liées à la protection des travailleurs isolés seront entièrement satisfaites. La prise en compte du travail isolé doit être traité dans le cadre d’une démarche globale de prévention des risques personnels.

>> Pour consulter les recommandations sur le site de l’INRS <<

Cette démarche globale doit notamment comprendre un plan de prévention individuelle spécifique au travailleur isolé. Plusieurs préconisations peuvent être formulées : informer tout particulièrement les CDD et les intérimaires, recommander des bonnes pratiques en cas d’accident pour éviter son aggravation, former à la gestion des conflits auprès du personnel exposé à des risques d’agressions, accorder une attention  particulière aux porteurs de certaines pathologies, etc. Parce que la sécurité au travail est l’affaire de tous !

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